Comme mentionné précédemment, la loi sur les paris, les loteries et les jeux en vertu du CAP 131 était la législation déterminante qui a façonné le jeu au Kenya. En vertu de la loi, tous les paris dans le pays étaient sous le contrôle du gouvernement. Même si cette loi n'a jamais mentionné explicitement les paris en ligne, il a été supposé que les paris en ligne étaient légaux. En fait, le gouvernement est allé de l'avant et a ouvert un site de paris géré par l'État, le premier bookmaker en ligne du pays. C'était en 2011, mais malheureusement, cela n'a jamais duré.
Règlement 2019 sur les paris, les loteries et les jeux en ligne
La loi sur les paris, les loteries et les jeux en vertu du CAP 131 avait largement influencé le paysage des paris jusqu'à l'arrivée du règlement de 2019 sur les paris, les loteries et les jeux en ligne.
Cette loi visait à réglementer entièrement le secteur des jeux d'argent en ligne, qui était une zone grise à l'époque maintenant qu'il n'était pas explicitement mentionné dans la loi de 1966 sur les paris, les loteries et les jeux. Cette loi énonce plusieurs aspects cruciaux du jeu en ligne, tels que la procédure d'inscription et de désinscription, les canaux de participation, par exemple les sites Web et les applications, la liste des options de pari, l'emplacement et les détails des méthodes de paiement des serveurs de l'opérateur, etc.
Le Règlement sur les paris, les loteries et les jeux en ligne de 2019 aborde également plusieurs aspects liés aux sites de paris offshore.
La proposition de nouvelle loi sur les jeux de hasard de 2020
Cette loi, proposée en 2019, vise à protéger les jeunes parieurs dans un pays où même les mineurs s'adonnent aux paris. En plus de protéger les personnes vulnérables, cette loi veut revoir les taxes sur les jeux. La loi propose une taxe de 35 % sur toutes les publicités de jeux d'argent tout en maintenant la taxe existante de 20 % sur les jackpots. Il existe également des propositions visant à augmenter les frais de licence des sites de paris à 100 millions de Kshs.
De plus, la proposition de nouvelle loi sur les jeux de 2020 propose de remplacer le BCLB par une nouvelle organisation qui sera baptisée National Gaming Authority of Kenya. Il cherche également à introduire un tribunal d'appel des jeux pour régler les affaires liées aux jeux d'argent.